Gérard Caudron : J’ai abordé cette question dans mon dernier carnet n°601 de lundi 7 avril.
Dans tous les domaines, « si on s’en sort » cette fois-ci, « les jours d’après » ne pourront en rien ressembler « aux jours d’hier » sous peine d’une catastrophe finale.
C’est vrai pour l’Union Européenne, mais pas que…
Comme il est vrai que l’Union Européenne a été dépassé par l’ampleur de la crise… mais pas que…
« Tout va (devra) changer demain » ! (Michel Fugain)
Du niveau planétaire jusqu’au niveau de chacune et de chacun d’entre nous, en passant par les nations et par l’Union Européenne qui, en l’espèce, « n’a fait que ce qu’elle savait faire » et surtout que ce qu’elle avait le droit de faire (que lui avait laissé les États…via les traités).
Soit on saura refonder l’Union Européenne, soit elle disparaîtra… avec toutes les conséquences de cette disparition.
A 27 Etats membres , rien n’est vraiment plus possible même si la Grande Bretagne nous montre que seule « c’est au moins aussi pire » qu’à l’intérieur des 27, n’est-ce pas Monsieur Boris Johnson ?
Il faudra donc resserrer l’UE sur un noyau dur plus restreint avec des pouvoirs fédéraux, une vraie monnaie, une banque au service de l’économie européenne et de tous les citoyens européens, des politiques sociales ,fiscales et sanitaires, des outils de production et de protection contre les dérives de la mondialisation, des frontières, une défense extérieure et des moyens de défense intérieur…,
Somme toute, « l’Europe passoire », le grand marché ultra libéral « où chacun vient faire son marché », c’est fini !
Pour qu’existe encore une Union Européenne, il faut davantage d’Europe.
Soit on y arrivera, soit elle disparaîtra…