Gérard Caudron : Vous avez raison, les élus locaux sont confrontés à la contradiction que vous décrivez dans votre question…en particulier au niveau des maires.
Pour répondre aux besoins de logements et aux rêves conjoints de propriétaires et de promoteurs, il y a un risque réel de voir disparaître des espaces verts, de nature et agricoles dont nous aurons besoin de manière vitale pour nourrir les humains dans les décennies à venir.
Il faut donc éviter de construire sur des terres agricoles et pour cela geler des terres agricoles en étendant l’inconstructibilité de ces terres au PLU (plan local d’urbanisme) même si ce n’est pas simple et souvent impopulaire vu les sommes en jeu quand on connait le prix du m² constructible.
C’est peut être plus facile quand les terres sont publiques comme les 300 hectares de terres agricoles que j’ai sauvé de l’urbanisation il y a 35 ans
Il faut donc pour construire des logements utiliser les friches et anciens terrains industriels
C’est ce que nous avons fait et faisons Boulevard Montalembert, sur la friche Fourlegnie ou encore à Flers Breucq sur le site abandonné des 3 suisses pour prendre deux exemples qui comptent plus de 20 hectares sur lesquels on construit un peu plus de 1000 logements sans détruire de terres agricole
Cela doit être la règle , c’est plus coûteux mais c’est ce qui sauvegarde l’avenir
C’est donc ma ligne de conduite