Gérard Caudron : Très clairement, non je ne m’en réjouis pas car c’est la France qui va en souffrir et en premier lieu les plus fragiles de nos concitoyens.
Non donc je ne m’en réjouis pas… mais je le comprends et je comprends la colère de celles et ceux qui vont participer à ces mouvements. Ils et elles ont des raisons pour cela.
C’est le « résultat premier » de tous les mécontentements que M. Macron et ses partisans ont générés depuis 2 ans et demi !
Sur plusieurs dossiers, ils sont « passés en force » balayant d’un revers de la main méprisant les oppositions, les syndicats et les mécontents.
S’il avait eu un peu d’expérience, (malgré le fait qu’il a été d’avant 2012 jusqu’en 2016 le conseiller puis le ministre de François Hollande ) il aurait su que même si les réactions ne sont pas immédiates, il arrive un moment où tout s’agrège comme autant de flammèches qu’un coup de vent embrase ou comme le chantait Ricet-Barrier avec sa chanson « la servante du château » « chauffe un marron, ça l’fait péter…. »
Et bien on y est ! et le 5 décembre prochain sera « une journée de grande colère »…
On connaît ma position contre « la retraite à points » qui remet en cause pour les générations futures l’ensemble d’un système basé sur la solidarité pour entrer dans une forme de capitalisation… avec donc une baisse certaines des retraites des futurs retraités.
Pour autant, je ne me reconnais pas le droit de donner quelques « conseils » ni de lancer d’appels à qui que ce soit en la matière, ni même de dire si j’irai ou non manifester.
Si j’y allais, ce serait discrètement au milieu de la foule en tant qu’homme et non en tant que maire.
Le temps des « appels solennels » des élus et chefs de parti est fini.
La citoyenneté c’est le fait des citoyens qui n’ont besoin d’aucun appel pour exiger ce dont ils ont besoin.