Gérard Caudron : Il est sûr que les contraintes financières et budgétaires qui pèsent sur les communes, et donc sur la notre, sont de plus en plus lourdes ce qui rend la gestion communale de plus en plus difficile. L’horizon à court et moyen termes est malheureusement bien sombre. Pour autant, pour nous, un enfant villeneuvois est un enfant villeneuvois et la loi c’est la loi. Le forfait pour un enfant du privé dont le calcul est légalement fixé par référence au coût d’un élève dans le public est strictement et clairement voté par nous en Conseil Municipal dans ce cadre légal. Il ne sera donc jamais question pour nous de sortir de ce cadre et de faire de ce forfait une variable d’ajustement budgétaire.
Pour le reste, en terme d’aides « supplétives » diverses, s’il y a des obligations supplémentaires qui nous imposeraient de faire des économies, ce que je n’espère pas, elles se feront au mieux ou au moins pire, pour tous, partout et en parfaite concertation avec tous les partenaires sans cibler a priori qui que ce soit.
C’est pour moi une règle d’éthique dont je ne changerai jamais !